Ouverture du canard

Le 20 septembre c’était l’ouverture du canard dans le sud. Sil il y a un jour à ne pas rater c’est celui-là.

Résumé

La chasse se passe sur le lac Saint-Pierre (sur le Saint-Laurent), dans les immenses roselières de la rive sud.
Le niveau de l’eau est très bien : suffisamment haut pour aller sur les places en bateau et pas trop haut pour être cachés par les roseaux.
Vendredi nous allons au lac pour rechercher les places où nous passerons la journée. Nous en profitons aussi pour couper les joncs afin de créer des trous d’eau. C’est là que nous mettrons les appelants. La météo est superbe, l’eau pas trop froide, c’est agréable de travailler dans les marais.

Samedi c’est l’ouverture.
Réveil à 2h15, départ vers le lac Saint-Pierre à 3h, mise à l’eau à 5h.%% Nous récupérons deux autres copains et nous voilà à 5 en direction de nous deux trous d’eau. Les GPS nous aident sacrément dans la nuit à nous diriger au milieu des joncs. Une fois sur place, les appelants sont posés, les roto-ducks actionnés. Nous avons un timing parfait : une fois tout en place, le ciel s’éclaire doucement, les premiers coups de feu sont entendus au loin.

C’est parti !

Quel pied de voir le jour se lever doucement sur le lac et de voir les vols de canard.

Quelques infos sur le lac Saint-Pierre


Vendredi


Vendredi, journée de préparation pour le lendemain. Le bateau est prêt, les joncs sont bien arrimés sur les flancs.

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Nous avançons au large avec le duck-boat pour aller vers la zone qui nous intéresse.

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Nous rentrons dans la zone de joncs, afin de trouver un lieu où chasser. Il faut d’abord trouver un endroit où il n’y a pas trop d’autres chasseurs. Chaque groupe de chasseur matérialise son trou d’eau en plantant un long piquet.

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Plus nous avançons plus les joncs sont serrés, et il faut finir à pied en tirant le bateau. AU moins dans ces zones il n’y aura pas trop d’autres chasseurs.

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Nous avons trouvé un coin intéressant, avec des roseaux hauts pour cacher le bateau. Alors à la faucille nous créons un trou d’eau.

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Pendant que les hommes bossent, les setters se la coulent douce au soleil !

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Ca avance doucement.

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Et voilà le boulot ! Le trou d’eau n’est pas très grand, mais largement suffisant pour une journée d’ouverture.
Comme nous serons 5 le samedi, nous avons fait deux trous d’eau, suffisamment éloignés pour la sécurité et suffisamment proches pour voir ce que font les copains et pouvoir aller à pied d’un trou à l’autre.

Samedi


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Mise à l’eau à 5 heures du matin dans la nuit.

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Les GPS nous aident grandement à nous diriger.

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Etienne, Hervé, Robin.

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Nous installons les appelants. Le roto-duck en début de zone d’atterrissage, les canards noirs d’un côté, les malards (colverts) de l’autre, en laissant un grosse zone centrale pour les atterrissages.

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Trois chasseurs restent à pied dans le premier trou, les deux autres sont dans le deuxième trou avec le bateau.

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L’instant magique du lever du soleil.

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Maintenant il n’y aura pas de photos avant le retour à midi, chasse oblige !

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Fin de la passée du matin. On rentre les appelants avant de rentrer à Baie-du-Fèvre.

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Dans le chenal de retour, nous ne sommes pas les seuls.

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Le duck-boat avec les flancs relevés. C’est dans cette configuration que nous sommes à la chasse, avec des roseaux aussi sur le nez du bateau.

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Etienne et Robin

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Hervé et Robin

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Hervé et Thierry

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Etienne et Robin sont responsables de préparer les canards. A la québécoise : on ouvre, on prélève les flancs. Ca a l’avantage d’aller vite !

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Photos d’Hervé et Etienne.