Tangor.net :: Québec 2010

La vidéo montre pourtant une belle flèche...
On a fini par arrêter les recherches car on ne trouvait plus de traces, certainement lavées par la pluie...

Tout avait pourtant bien commencé. Je laisse passer un spike, non par volonté mais parce que je dormais sur le tree-stand ! Quand j’ai ouvert les yeux, le chevreuil était bien placé. Le temps de prendre l’arc et de me préparer, il avait bougé. Il est resté plus d’une demi-heure devant moi sans me laisser de tir.
C’est intense, usant et fatiguant. Le moindre bruit lui fait lever la tête. Le moindre mouvement de même. Mais ça encore c’est gérable. Le pire est la capacité du chevreuil à sentir. Le chevreuil est bien plus sensible que n’importe quel chien.
Il finira par partir sans bruit...

Une heure après arrivent deux jeunes, un autre spike et une petite femelle. Je décide de laisser la femelle bien que j’ai eu plusieurs possibilités de tir. J’ai armé une première fois mais le spike s’est déplacé. Au bout d’une minute il devient impossible de tenir l’arc armé, et il faut arriver à le relâcher sans bruit et sans trop de mouvements. Et là, ce sont quatre yeux et quatre oreilles qui sont à l’affut !
Une autre occasion s’est offerte. Je ne l’ai pas laissé passer !
Le tir me semblait beau, mais vous connaissez la suite...

Ces moments devant les chevreuils ont été plus forts que les années précédentes. Certainement le fait d’être dans un tree-stand. Ca m’a lessivé !