1.5 New Hampshire : Hunt free or die

IMAG0055.jpg La devise du New Hampshire est "Live free or die". Tout un programme ! J’ai passé trois belles journées à la découverte des forêts du nord de l’état. Contrairement au Québec il y a beaucoup de chasseurs avec des chiens d’arrêt.

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Fin de journée sur les montagnes du New Hampshire.

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Belle femelle orignal.

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C’est gros un orignal !

L’animal était étonnement calme et continuait à manger des feuilles pendant un bon moment, avant de s’approcher pour boire.

Passons aux choses sérieuses !

J’y étais avec les trois setters pour chercher la bécasse. Premier jour, zéro pointé. Les forêts sont beaucoup plus claires qu’au Québec, avec des arbres beaucoup plus âgés. Je n’ai pratiquement pas trouvé de terrains qui me plaisaient. Mais ça a changé le lendemain. J’ai trouvé quelques très jolis "trous à bécasse" : de grandes aulnaies le long des rivières. Je n’ai même pas compté le nombre de levées...

Il y a beaucoup de chasseurs. Il n’est pas toujours facile de trouver un endroit où chasser car il y a des voitures garées un peu partout... Un peu comme en France !

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Où est-elle ? Ce n’est pas facile, mais on la voit mieux en agrandissant (cliquez sur la photo).

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Là on la voit mieux !

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Est-elle assez grosse ? Cliquez sur la photo pour la voir en GROS !

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Blüe et sa bécasse à l’envol.

La bécasse au décollage est la petite tâche devant le chien. C’est en voyant ces photos que je me suis vraiment rendu compte de la vitesse à laquelle gicle une bécasse. Je la voyais par terre devant le chien, mais de si près c’est pratiquement impossible à suivre.

La bécasse du New Hampshire est plus difficile pour les chiens que la bécasse Québécoise. Oui, cette affirmation est sérieuse ! Au Québec la bécasse est très peu chassée et donc très peu dérangée. Ici elles ont été dérangées pendant les trois jours de ce long week-end (lundi était férié avec le "Colombus Day"). Et un peu comme sur certaines communales bretonnes, il y avait tout au long de la journée des chasseurs dans les bons coins. Alors forcément les bécasses piétaient un peu plus que d’habitude ! J’en ai vu une se poser juste devant moi alors qu’elle s’était dérobée devant un des chiens.

J’ai vu une petite dizaine de bécasses par terre devant le nez des chiens, et je n’ai réussi à en mettre qu’une seule dans l’objectif. La plupart des oiseaux a été arrêtée par Dana, et je n’avais ni fusil ni appareil photo avec moi.

Doublé raté

Arrêt de Blüe. Tangor arrive derrière. Je la relance pour qu’elle me bloque la bécasse de l’autre côté au cas où elle pièterait. Mais Tangor s’arrête. Je m’approche de Blüe, la bécasse gicle, je tire, je rate. A l’envol Tangor démarre et fait gicler sa bécasse. Je tire, ça tombe. Doublé raté...
La bécasse tombe derrière une mare de castor. Comment je vais faire pour la retrouver... Blüe s’en charge et me la rapporte dans la main. Cette action mère-fille et ce rapport valent tous les doublés du monde !

Contrôle des gardes-chasses.

Elle est efficace la méthode nord-américaine pour contrôler les chasseurs !
Les gardes-chasses accrochent une photo de gélinotte sur une branche au bord d’une route. Ils se cachent dans les bois à côté. Ils attendent (pas longtemps) qu’une voiture passe... Puis une fois que le gars a tiré sur la photo, ils sortent du bois le contrôler et le verbaliser si nécessaire.
J’ai demandé au garde-chasse si il contrôlait beaucoup de monde. Sa réponse est claire : tous. Et oui, tous les gars qui voient une gélinotte au bord de la route s’arrêtent pour la tirer !