Amérique 2016, Dakota
Par Hervé le 28/10/2016, 15:56 - Lien permanent
La dernière grosse étape du voyage est le Dakota du Sud. Cinq journées dans les Prairies à chasser la sharp tail grouse et le prairie chicken. Je retrouve ces territoires immenses avec toujours autant de plaisir.
Le Dakota commence par un tour chez Cabela’s, le grand magasin de chasse.
Le soir je me pose sur un terrain en bord d’un petit lac. Quoi de mieux pour prendre une bière devant le coucher de soleil !
Nous étions plusieurs chasseurs à être sur ce terrain niché au milieu des plaines.
Java au rapport.
Le premier jour je n’ai chassé que l’après midi, après la route. J’ai fait une sortie avec les quatre chiens, ce que je n’avais pas encore fait cette saison. Il m’a fallu un peu de temps pour retrouver mes repères, mais une fois les chiens calés tout s’est bien passé. Tous les chiens ont pris au moins deux points chacun, avec des oiseaux au bout !
Et j’ai recommencé le lendemain !
En discutant avec un chasseur américain, je connais maintenant la différence entre les prairie chicken et les sharp tails grouse. Le prairie chicken a le ventre rayé alors que les shar tails ont des plumes ventrales avec un "v" dessiné dessus.
Une jeune antilope un peu perdue loin de son troupeau.
Ces cochonneries s’accrochent aux poils des setters et sont très difficiles à enlever. Petit à petit elles emmêlent de plus en plus de poils qui se resserrent et viennent frotter la peau. Et la peau s’irrite jusqu’au sang. Jean et Java en ont fait les frais et ont de grosses plaies à l’aine et aux aisselles. A retirer dès la fin de la chasse !
Et dans les champs à faisan des jours prochains il y en a encore plus...
Un autre exemplaire de la faune sauvage des plaines. Un petit rapace pas très farouche...
La deuxième partie du Dakota dédiée au faisan se passe plus à l’est. La région est plate (archi plate). Elle est agricole avec d’immenses champs de maïs et de soja. Les faisans se trouvent dans des friches, terrains souvent humides qui ne sont pas rentables cultivés.
Et nous retrouvons donc ces faisans diaboliques ! J’avais oublié qu’ils l’étaient à ce point.
C’est le seul endroit où l’on se sent contraints par les limites des parcelles. Elles varient d’une cinquantaine d’hectares pour les petites à 300 ou plus pour les grandes.
La dernière journée a été ma seule journée de pluie de tout le séjour. Une vilaine petite pluie avec un vilain vent froid, rien à voir avec notre pluie bretonne. Je suis rentré trempé des chaussettes au bonnet ! La veille je chassais en manches courtes et les chiens avaient trop chaud !