Les réserves fauniques de la Sépaq
Par Hervé le 20/10/2008, 18:23 - Général - Lien permanent
Le Québec dispose de plusieurs parcs naturels à l’usage de tous les amoureux de la nature, chasseurs et pêcheurs compris. Ces parcs sont appelés "réserves fauniques" et sont gérés par la Sépaq (Société des Etablissements de Plein Air du Québec).
Ces parcs ont des surfaces inimaginables pour des Européens. Par exemple la réserve faunique de Mastigouche a une surface de 1.500 km2 et contient plus de 400 lacs ! Les couverts forestiers sont généralement variés, avec des résineux et des feuillus. L’exploitation forestière permet de plus d’avoir des zones plus ou moins jeunes, plus ou moins denses, etc...
Prêt à partir pour une belle journée.
La Sépaq a particulièrement bien aménagé les réserves. Des chalets en bois rond situés au bord de lacs assurent le logis. De 2, 3, 4, 6 ou 8 places, tous les groupes de chasseurs peuvent y trouver leur bonheur. Et les soirées au coin du poêle à bois sont l’instant idéal pour se raconter les superbes journées passées dans les bois !
L’organisation de la chasse est elle aussi très bien faite. chaque parc gère ses dates d’ouvertures de façon à ce que les chasseurs de petit gibier soient seuls dans la réserve après que les chasseurs d’orignal aient fini leur saison. Puis vient le tour des chasseurs de chevreuil si la réserve en a beaucoup.
Pour préparer un voyage en réserve faunique, il faut regarder les dates d’ouverture du petit gibier !
Et cerise sur le gâteau, les employés de la Sépaq sont toujours disponibles en cas de soucis (quand le Français citadin n’arrive pas à allumer son poële par exemple...) et pleins de bons conseils sur les coins de chasse.
L’intérieur.
Comme les chalets sont au bout du monde, donc pas d’électricité. Tout fonctionne au gaz, avec en plus le poêle à bois qui chauffe terriblement. Mais c’est vraiment "tout confort" !
Petit matin brumeux, vue du chalet.
Il faut préparer le bois pour le poêle.
Des paysages sauvages.
Des lieux de pique-nique superbes.
Un autre chalet.
Pour chasser au chien d’arrêt dans ces grands espaces, un GPS est vivement conseillé. Il est si facile de se perdre dans ces immensités boisées où il y a très peu de chemins. Avec le GPS, on n’a pas peur de se lancer directement dans les bois sans suivre les routes ou les sentiers : on est sûr de pouvoir revenir au point de départ. Et il n’est pas question de téléphoner en cas de problème, on est à plusieurs heures de marche du premier relai téléphonique !