L'ours, raté pour cette saison

C’est parti pour l’ours... Petit récit au jour le jour des activités.

- dernière mise à jour jeudi 11 juin. - c’est raté. -

Première étape, choisir le territoire. Nous avons décidé de chasser sur mon club de chasse. Il n’y a qu’un seul autre chasseur d’ours, donc nous ne seront pas dérangés. Des ours sont vus tous les ans pendant la saison du chevreuil.

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Nous avons commencé vendredi 15 à chercher des traces. Rien... Beaucoup de traces de chevreuil, quelques traces d’orignal, mais aucune d’ours... Nous y sommes retournés le samedi, toujours rien... Ce n’est pas très encourageant... Côté méteo, c’est la tempête avec de fortes averses. Ce n’est bon ni pour les traces, ni pour les odeurs qui sont lavées.

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La plan A ne fonctionne pas, nous passons au plan B : nous démarrons un site d’appâtage sans traces, en espérant que des animaux passeront dans le coin.
Nous avons repéré deux beaux arbres pour installer le tree-stand, nous posons le baril rempli de grains de maïs, avec du sucre, des bonbons, et de l’arôme de vanille. On pose une boite de sardines dans le coin...
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Le baril est coincé sous des rondins pour éviter que les racoons (les ratons-laveurs) viennent manger les apâts. Et ce ne sont pas quelques rondins qui vont gêner un ours !
La chasse risque d’être bien plus longue que prévue... Si le site d’appâtage ne démarre pas (si aucun ours ne vient le visiter), nous allons démarrer un autre site de l’autre côté du club. Dimanche, retour su place pour chercher encore des traces et des lieux plus propices.

Mardi 19 mai.
Toujours rien... Nous avons démarré un deuxième site d’appâtage, toujours sans avoir trouvé de traces. Je vais finir par douter...

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Le nouveau baril. Les branches sont pour empêcher les ratons-laveurs de rentrer.

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L’arbre dans lequel j’aimerai installer le tree-stand. Il est à sept mètres du baril...

Jeudi 21 mai.
Toujours rien... Nous avons marché plusieurs heures dans différents secteurs, pas de traces non plus.
J’ai remis de la mélasse sur les eux sites...

Vendredi 23 mai. L’espoir revient !
Nous sommes allés il y a quelques jours dans un restaurant à côté de la maison pour demandé de l’huile de friture usagée. Aujourd’hui deux bidons étaient gentiment préparés dont un avec de l’huile de bacon.
Je suis allé seul dans le bois ajouter cette huile. Pour tout dire, je n’étais pas fier du tout !
L’idée est de tracer de grandes lignes d’odeurs que les animaux qui se déplacent sur le terrain vont croiser. Pour le premier site, j’ai badigeonné des troncs du chemin à la rivière. J’ai croisé un nombre impressionnant de coulées de chevreuils.
Nous avons eu de petits visiteurs sur le premier site, qui nous ont laissé de belles traces de leur passage.

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Traces de raton-laveur.

Au cours de ma ballade dans les bois, je suis tombé sur ces crottes à la croisée de deux coulées de chevreuils.

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Je pense que ce sont des crottes d’ours, bien que je n’ai pas trouvé de traces autour.

Mercredi 26 mai
Nous sommes retournés voir les crottes. Thierry confirme que se sont bien des bouses d’ours, mais elles sont vieilles... Toujours pas d’autres traces. La météo est moche, ce qui ne facilite pas de développement des odeurs susceptibles d’attirer les animaux.

Vendredi 29 mai.
Et il pleut toujours...

Jeudi 4 juin.
Départ très tôt pour les Laurentides, à 3 ou 4 heures de route de Montréal. Direction un camp de chasse isolé. Donc ni téléphone ni internet ni électricité pendant nos 5 jours de chasse et de pêche.
Les prochaines nouvelles mardi prochain ! Avec ou sans photo d’ours !

Jeudi 11 juin.
Raté. Ce sera donc sans photo d’ours...
Je n’ai pas vu d’ours devant les appâts, bien que certains aient été visités.
Tant pis, ce n’est que partie remise pour cet automne.